Mi-juin de l'année 2007. Lui se cherche un appartement; elle se cherche un coloc de toute urgence... Ils prennent la décision précipitée de vivre ensemble, sans savoir ce qui les attend l'un l'autre... Un choix qu'ils regrettent amèrement depuis. En fait, l'idée de faire un blogue à ce sujet a été le seul commun accord qu'ils ont pu avoir. En attendant donc impatiemment le 30 juin 2008...

samedi 22 décembre 2007

Nos meilleurs voeux

Hypocondrie

Moi : Émilie, peux-tu m'aider à faire un peu de ménage?
Elle : Je peux pas.
Moi : Pourquoi? (Elle est quand même en train de vacher dans le sofa, comment je pourrais la déranger?)
Elle : Ben, j'ai un cancer du poumon premièrement...
Moi : Quoi?
Elle : Pis j'ai la colonne vertébrale coincée, en plus que je ne sens plus du tout mes membres du côté gauche, c'est comme engourdi et je ne peux plus les bouger.

EDIT

(quelques minutes plus tard, elle s'exclame)

- Crise d'apendicite! Je suis sûre que c'est ça que j'ai!

jeudi 20 décembre 2007

Enfin, c'est fini!

Ouf! Il était temps que ça finisse.

Les examens, les travaux à remettre pour la semaine d’avant, le stress des études universitaires et tout ce qui vient avec. Je n’étais plus capable de supporter ce brouhaha. Heureusement qu’il y a une fin à tout, mais j’appréhende déjà la rentrée du mois de janvier.

Quand j’en parle, les gens me demandent aussitôt dans quel domaine j’étudie; c’est d’ailleurs probablement la question que vous vous posez. J’étudie en rien, au fait. Je ne vais plus à l’école, mais la coloc si.

Vous imaginez comment c’est pénible de vivre avec une universitaire en fin de session? Combinez ça aux syndromes prémenstruels, à un manque de vitamines dû à une mauvaise alimentation (on parle ici d’un régime de caféine) et à la simple désagréabilité naturelle de ma coloc. Méchant melting pot!

Alors depuis des semaines, madame a mis fin à toute contribution sur le ménage (déjà qu’elle ne contribuait déjà pas beaucoup), en plus de sur-utiliser des expressions comme «va chier», «fuck you», et ma préférée : «rapport!?!».

Alors en fin de semaine, plus d’excuse pour éviter de faire le ménage, plus d’excuse pour être désagréable dans ses propos. Ensuite, elle partira pour une semaine ou deux voir sa famille en région.

Vous ne pouvez pas imaginer comment je vais apprécier les prochains jours.

lundi 17 décembre 2007

La façon dont ça s'est réellement déroulé

Bon, monsieur joue au psy maintenant...

Le problème dans son analyse, c'est qu'il oublie de raconter la situation dans son intégralité. Encore une fois, je me fais un devoir de pallier à son manque de rigueur...

Voici donc ce qui c'est réellement passé:

**FLASHBACK**

Lui : Tu cherches l'amour ces temps-ci, Émilie...
Moi : Hein? Pantoute! Je cherche pas l'amour!
Lui : Oui, t'arrêtes pas d'en parler, tous tes propos tournent autour de ça.
Moi : Ben, me semble pas, mais je sais pas, t'as un exemple ?
Lui : Euh... je sais pas là... hum ? J'ai pas vraiment d'exemple qui me vient...
Moi : Sur quoi tu te bases dans ce cas pour être aussi certain que je cherche l'amour ?
Lui : Je sais pas, comme une attitude... tes propos aussi là, même si j'ai pas d'exemple
Moi : Non, je ne croit pas chercher l'amour plus que d'habitude! De toute façon, tu sais ce que je pense, l'amour ça arrive comme ça, faut pas le chercher, ça donne rien.
Lui : Oui, mais depuis quelques semaines, t'es attentive en criss. T'es vraiment intense même.
Moi : Heille, fuck you! C'est pas parce que j'ai eu quelques aventures ces dernières semaines que je cherche l'amour.
Lui : J'ai pas dit ça, j'ai seulement parlé de tes propos. Mais on peut clore le sujet si tu veux pas en parler.
(Et là, il me lance un regard baveux signifiant "T'as beau dire ce que tu veux, je crois pas")
Moi : Ouais, mes propos, mes propos, t'as toujours pas d'exemple... pfff! Je cherche pas l'amour. Anyway, même si je cherchais, présentement avec mon bras dans le plâtre, mon nez cassé et tous mes bleus, je n'arriverais pas à grand chose... haha (on voit ici mon désir de mettre un peu d'humour dans la discussion afin qu'elle se désamorce)
Lui : ... (toujours avec le regard baveux, mais exposant 2)
Moi (Qui déteste quand les gens croient qu'ils savent mieux que moi ce que je pense et comment je me sens): Je cherche pas l'amour.
Lui : ... (REGARD BAVEUX EXPOSANT 6!!)

Il change le poste de la télé, prends son portable pour vérifier ses courriels et me lance un dernier regard baveux exposant je sais pas combien, mais là, c'est trop!

Moi (Dans une ultime et maladroite tentative de clore définitivement le sujet) : JE CHERCHE PAS L'AMOUR, BON!

**FIN DU FLASHBACK**

Vous pouvez comparer les deux discussions maintenant...

dimanche 16 décembre 2007

La vraie question

Appuyez notre cause en vous procurant un t-shirt! Avec tout l'argent amassé, l'un de nous deux pourra briser son bail et partir vivre ailleurs. Idéalement, ce serait Émilie qui quitterait.









Femme cherche homme pour écouter ses problèmes

Moi : Tu cherches l'amour ces temps-ci, Émilie...
Elle : Hein? Pantoute! Je cherche pas l'amour!
Moi : Oui, t'arrêtes pas d'en parler, tous tes propos tournent autour de ça.
Elle : Je ne cherche pas l'amour, bon! L'amour ça arrive tout seul, pas besoin de le chercher.
Moi : Oui, mais depuis quelques semaines, t'es attentive en criss. T'es vraiment intense même.
Elle : Heille, fuck you! C'est pas parce que j'ai couché avec plein de gars dernièrement que je cherche l'amour.
Moi : J'ai pas dit ça, j'ai seulement parlé de tes propos. Mais on peut clore le sujet si tu veux pas en parler.
Elle : Je cherche pas l'amour.
Moi : ...
Elle : Je cherche pas l'amour.
Moi : ...

Je change le poste de la télé, je prends mon portable pour vérifier mes courriels.

Elle : JE CHERCHE PAS L'AMOUR, BON!

vendredi 14 décembre 2007

Le suicide assisté

Ça fait des jours que la coloc m’achale en me demandant si j’ai posté sur notre blogue. Mais quoi écrire quand la rage que je cultive contre elle est tellement intense que je m’auto-censure?

J’ai donc décidé de vous raconter une série d’anecdotes impliquant mon propriétaire. Pour vous donner une idée du personnage, je vous dirai simplement qu’il s’agit d’un homme dans la trentaine d’origine italienne avec un accent assez prononcé, qui est quelque peu envahissant lorsqu'il s'agit de régir la vie d'appartement.

Le quatre et demi, du haut de son troisième étage, a un balcon qui donne sur la rue Clark. Sur le balcon, depuis le début de l’été, nous avons laissé traîner plusieurs objets qui sont tombés en bas, risquant chaque fois de tuer un piéton qui passait par là. Dans ces moments-là, le propriétaire est venu cogner à notre porte pour m’avertir.

12 juillet 2007

Toc toc toc!

J’ouvre la porte pour me faire dire : «vous avez laissé des bouteilles de bière vides sur votre balcon, il y en a une qui est tombée à cause du vent...»

Oh! Désolé monsieur, pourtant je croyais les avoir toutes ramassées. Gros mensonge.

4 septembre 2007

Toc toc toc!

Le proprio me dit de son accent italien : «votre cendrier est tombé en bas du balcon, emporté par le vent; il est tombé à quelques mètres d’un passant».

Je ne comprends pas, il me semble que je l’avais ramassé avant de rentrer. Gros mensonge.

22 octobre 2007

Buzz! (oui nous avons aussi une sonnette)

Toujours mon propriétaire qui vient me reprocher la même chose, cette fois-ci pour une plante en pot haute de deux pieds.

«Monsieur le propriétaire, je vous jure que je ne ferai plus d’agriculture sur mon balcon». Gros mensonge. Je songe même à faire pousser du maïs l’été prochain.

20 novembre 2007

Première neige. Je croise le propriétaire dans l’entrée du bloc qui s’assure que je vais bel et bien gratter la neige sur mon balcon, en me répétant à cinq reprises qu’il faut faire attention aux gens qui marchent sur le trottoir lorsque je jetterai la glace accumulée sur notre balcon par-dessus bord.

Aujourd'hui, 14 décembre 2007

TOC TOC TOC TOC TOC TOC!!! (il frappe fort et de façon insistante)

Je m’interroge sur qui peut bien frapper avec un aussi grand sentiment d’urgence. Je regarde par le judas de la porte. Le proprio. Pourtant, j’ai bel et bien payer mon loyer ce mois-ci...

Essoufflé, le regard perdu, la veine du front qui lui pompe au moins 3 trois litres de sang au cerveau toutes les minutes, il me dit paniqué :

- Alexis, ta coloc est tombée en bas du balcon!
- Oui, elle m’énervait ce soir, mais ne vous inquiétez pas, j’ai pris la peine de vérifier que personne ne passait dans la rue en même temps.

mardi 4 décembre 2007

Le sapin a des boules

Le coloc en encore trouvé une façon de me pourrir la vie.

Son nouveau dada, mettre les gars que je “ramène à coucher” mal à l’aise.

Il le fait de différentes façons, par exemple en leur lâchant des petits calls très subtils comme: “Si je comprends bien, je ne déplie pas le divan-lit” ou bien, “tu vas voir, ma coloc est TRÈS RECEVANTE”

Jusque là, ça peut passer. Si le gars a de l’humour, il trouve ça sympathique à la limite.

Mais il devient de plus en plus désagréable:

“Fais attention, la coloc, elle va te mettre à la porte à 6h demain matin. Si tu restes jusqu’à 10h, t’es un chanceux”.

Sa toute dernière trouvaille, leur faire signer les boules de Noël se trouvant dans notre sapin (on en a maintenant plus que quatre), en prétendant que dans une semaine au plus tard, toutes les boules vont être signées.

Ça va trop loin! J’ai l’air de quoi moi? Après, faut que je m’explique auprès du gars en lui disant que non, c’est pas le cinquième à passer dans mon lit cette semaine.

Il invente n’importe quoi juste pour me nuire!

Vous savez quoi? Je crois bien que c’est de la frustration. Ne vous demandez pas pourquoi on n’entend jamais parler de ses histoires de cul sur ce blogue...

vendredi 30 novembre 2007

mardi 27 novembre 2007

mardi 20 novembre 2007

Première neige

Elle : Il va falloir que tu commences à gratter la neige sur le balcon.
Moi : Fuck you!
Elle : Heille, c'est toi le gars, c'est ta job!
Moi : T'es la fille pis tu fais ben pas la vaisselle!
Elle : VAS CHIER ESTI DE SEXISTE!

samedi 17 novembre 2007

Notre conscience environnementale

Je trouve très important de prendre soin de notre planète; de diminuer notre consommation d’eau par exemple, de limiter nos déplacements ou encore mieux d’utiliser le transport en commun.

Quant à la coloc, elle recycle. Elle m’a agressé pendant des semaines pour que j’aille chercher un bac de récupération «à la Ville».

- Prends ton char pis vas à’ville! Y’les donnent!
- Euh… Pourquoi ce serait pas toi?

Beau geste, la récupération. Et je contribue autant que je peux, je vous le jure. Mais il ne suffit pas de mettre ses cannes de conserve et boîtes de carton dans le bac. Ce bac, il faut parfois le descendre à la rue. Et comme je m’occupe plus souvent qu’autrement de descendre les poubelles, je me suis permis de croire, en apportant ce satané bac de récupération à la maison, que la coloc – qui voulait tant recycler – s’occupe au moins de le descendre au bord de la rue une fois par semaine.

Eh ben non!

Il est là, dans le coin de notre cuisine depuis des semaines, et il commence à sentir bizarre.

dimanche 28 octobre 2007

Harcèlement psychologique ou maladie mentale ???

Là, là, ça va trop loin...

C'est pratiquement devenu du HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE son affaire.

Bon, de dire qu'on a des divergences d'opinions ou qu'on ne s'entend pas très bien à la limite, ça passe. Mais de là à aller écrire au vu et au su de tous que j'ai un problème d'alcool ou que je suis carrément insalubre... C'est de la maladie mentale pure et simple.

Bon, je l'avoue, je suis bordélique, c'est un problème et j'essaie de travailler sur moi le plus possible pour le régler. Mais avec la vie de fou que je mène, c'est pas évident. Je vais à l'université, je suis impliquée dans cinquante six milles projets et comités de toutes sortes, etc.

Lui qu'est-ce qu'il fout?? Ben en ce moment, absolument rien! Il est supposé se trouver une job depuis un bout, mais ne fait aucunes démarches. Tellement que je commence à m'inquiéter sérieusement de ses possibilités financières futures pour des choses aussi élémentaires que payer le loyer. Malgré que pour s'acheter des cigarettes et de la bière, il ne semble y avoir aucun problème !!!!!

En ce qui a trait à mon supposé "problème d'alcool", je crois bien qu'il devrait se regarder avant de me critiquer. Dans mon cas, il ne s'agit que de beuveries estudiantines, phase que presque tous les êtres humains traversent au cours de leur vie. Mais lui, c'est, hum comment dire, un peu malsain. Je ne peux arriver chez moi sans le trouver assis sur le sofa, niaisant sur son ordinateur... avec de nombreuses bières vides autour de lui.

Fuck, IL BOIT TU-SEUL!!! Si c'est pas un problème ça. Moi, jamais je fais ça, boire toute seule.

Tk....

vendredi 26 octobre 2007

Un mot de Julie

Je n'ai jamais expliqué en détails comment j'avais fait pour aboutir dans ce quatre et demi infernal. J'ai sous-loué la chambre de mon amie Julie qui a changé d'idée alors qu'elle avait signé le bail avec la coloc. Un choix que je comprends aujourd'hui.

Je trouve Julie gentille de s'informer sur notre colocation, même si je lui en ai longtemps voulu de m'avoir refilé une coloc désagréable. Elle m'a écrit ce soir (cliquez sur l'image pour mieux lire).















À bientôt Julie, tu es toujours la bienvenue chez nous!

mardi 23 octobre 2007

Dans notre ménage

L’autre jour, la coloc et moi nous sommes disputés.

Il fallait s’y en attendre, je crois. Aucun colocataire ne peut passer à côté du sujet. Ce sujet très délicat qu’est le ménage. Le problème est que nous n’avons pas le même seuil de tolérance. Et en vous disant ça, je suis persuadé que vous pensez que je suis le malpropre. Eh bien, détrompez-vous, c’est elle!

Je lui ai reproché le fait que je suis le seul à faire la vaisselle, passer le balai, laver le plancher, époussetter, laver les armoires, vider la poubelle, etc. Elle s’est défendue en me disant simplement qu’elle passait la brosse dans la toilette. Wow, quel argument de poids…

Moi : Quoi? T’as déjà passer la brosse dans la toilette?
Elle : Ben sûr! La semaine passée même!
Moi : C’est quand t’as été malade! Ça compte pas!

Je fais de moins en moins de vaisselle depuis qu’on s’en est parlé. Elle a rectifié la situation.

Maintenant, elle casse les verres qu’elle utilise, elle cache dans sa chambre trois assiettes, deux bols, la moitié des ustensiles, un wok et une cuillière en bois.

Maintenant, elle vide la poubelle mais oublie le sac dans le garde-robe pendant des jours, jusqu’à ce que des vers blancs et des rats viennent lui rappeler que le sac est toujours là.

Maintenant, elle ne lave pas le plancher, mais évite de le salir en marchant sur des vêtements qu’elle a préalablement posés par terre à la grandeur de tout l’appart.

Vraiment, tout compte fait, on a bien fait de se parler, je savais qu’elle pouvait faire un effort.

(En écrivant ces quelques lignes, je pose mes pieds nus par terre et je sens que le plancher est toujours collant du jus de pomme qu’elle a renversé il y a trois jours.)

samedi 20 octobre 2007

Moi au moins, je m'amuse

Pas moyen de VIVRE tranquille...

Toujours un paquet de reproches le lendemain: "t'aurais pas pu faire moins de bruit, tu m'as réveillé..."; en plus de ceux au ton toujours aussi paternaliste: "C'est normal que tu te sois fait payer autant de verres, regarde le décolleté que tu as"...

Aparté

Le décolleté s'impose quand les finances manquent... La théorie du garde-robe étant celle-ci: Dans le garde-robe, les vêtements doivent être classés du moins décolleté au plus décolleté, même chose pour les jeans (en allant vers la mini-jupe...). Selon la situation financière du moment, il faut piger dans les vêtements appropriés, moins on a d'argent pour sortir, plus la tenue sera sexy... tout en restant de bon goût évidemment. C'est pas de la prostitution là, seulement des "accomodements raisonnables"... Et ça marche!


Merde! Comme si le mal de vivre intense ressenti à la seconde où j'ai ouvert les yeux le lendemain matin, ce n'était pas assez...

C'est pas de ma faute si ma vie est remplie et que j'ai du fun souvent.

Pour ce qui est des pertes de mémoire fréquentes lors d'abus d'alcool, j'y peux rien, je crois bien que c'est mon corps qui est fait comme ça.

En terminant, j'aurais seulement un message à transmettre au coloc: GET A LIFE! (au lieu de faire chier les gens parce qu'ils en ont une...)

P-S Des posts traitant de match de boxe vus à la TV, c'est tellement pathétique...

vendredi 19 octobre 2007

C'est plate à soir

Ce soir, il pleut.

À la télé, le boxeur roumain Lucian Bute vient de gagner son titre de champion du monde contre Alejandro Berrio. Malgré le fait qu'il est trois fois plus gros que moi, je ne peux m'empêcher de sourire en le voyant sangloter comme une lopette.

J'aurais bien voulu sortir ce soir, mais personne ne semble très motivé. Je pensais donc à l'instant à mon ami Chouinard, qui s'est récemment joint à la grande communauté des blogueurs.

Je me suis donc rendu sur son blogue pour voir s'il avait écrit depuis la dernière fois. Apparemment, Chouinard semble bien occuper ses soirées ces temps-ci. C'est dommage, j'aimerais qu'il écrive plus souvent.

Je voulais partager avec vous mon plaisir à lire son blogue. Je vous invite donc à vous y rendre la prochaine fois que vous ne saurez pas comment occuper votre soirée.

http://plateasoir.blogspot.com

Paiement garanti

Ce matin, la coloc a mal à la vie.

Elle est rentrée aux petites heures en faisant le maximum de bruit comme à l’habitude. Je me suis réveillé pour lui faire savoir qu’elle ne vivait pas seule.

Moi : Grosse soirée?
Elle (pactée, évidemment) : Mets-en! On est sortis à Pointe-aux-Trembles pis j’ai payé zéro!
Moi : Je comprends! Avec l’osti de décolleté que t’as, c’est normal de s’être fait payer à boire de même! (il fallait vraiment le voir son décolleté à la coloc!)
Elle : Je vais à la toilette pis je te raconte ça après!
Moi (faisant semblant d’être intéressé) : OK, je t’attends…

Après quelques minutes, elle revient…

Moi (en bâillant) : Fak? Grosse soirée?
Elle : Mets-en! On est sortis à Pointe-aux-Trembles pis j’ai payé zéro!

Je me permets ici un aparté. Vous aurez remarqué ici que la coloc a répété exactement la même phrase qu'en arrivant. Effectivement, il s'agit chez elle d'un effet secondaire dû à sa consommation excessive d'alcool (personne ne peut l'en blâmer, elle va à l'université).

Pour expliquer simplement, il s'agit d'une perte de la mémoire à court terme qui est proportionnellement lié à la quantité d'alcool ingurgitée. Vous devez présentement vous dire qu'il s'agit d'un problème fréquent et commun, mais - croyez-moi - vous avez gravement tord. Moi-même, je me suis déjà réveillé un matin sans me rappeler des événements de la veille, mais je peux vous dire que dans le cas de la coloc, c'est un véritable problème. Elle n'aura même pas de flash-back de remords, non! Son cerveau se met simplement à off. La preuve, c'est que ce matin, elle n'a aucun souvenir de ce qui va suivre...


On va se coucher… Au moment où je suis sur le point de me rendormir, j’entends la coloc sortir de sa chambre en catastrophe, se diriger à toute allure vers la salle de bain et vomir comme jamais auparavant…

Je me lève, me rhabille, vais à la cuisine chercher un verre d’eau et une compresse d’eau froide et cogne à la porte de la salle de bain.

Moi (compatissant) : Ça va?
Elle (péniblement) : Oui…
Moi : Je te laisse un verre d’eau à côté de la porte…
Elle : OK… (elle dégueule) Merci…
Moi : T’es pas en train de mourir, t’es sûre?
Elle : Non, je vais pouvoir payer mon loyer, je te le jure…

Fiou! C’est exactement la question que je me posais à cet instant précis.

Je suis allé me recoucher satisfait de la réponse que j’avais eue. C’est sûr que j’aimerais bien changer de coloc, mais là, on arrive à la fin du mois, ce serait trop court comme délai pour lui trouver une remplaçante…

mercredi 3 octobre 2007

Rectifications...

Bon, voilà maintenant qu'il se permet de commenter mes agissements... Piètre analyse cher coloc!

Remettons donc les pendules à l'heure.

Premièrement, insinuer - et je cite - "qu'il est italien: le cliché, quoi! Et elle se laisse berner quand même..."

Là-dessus, il faut tirer quoi comme conclusion, dites-moi? Que les filles qui frenchent dans un bar, et des italiens de surcroît, se font berner? C'est vrai que nous, membres du sexe faible, on se fait toujours avoir par les méchants hommes! Et pas de danger qu'on ait juste le goût d'avoir du fun en ayant pleinement conscience de ce qu'on fait, ben non voyons!

Deuxièmement, il dit que je cherchais toujours son regard approbateur? Encore une fois, il est évident que je ne peux rien faire toute seule, du moins ça semble là être son opinion. Mais je crois plutôt que je me souciais de ne pas le laisser tout seul. Au départ, quand je flirtais avec l'italien, nous n'étions que tous les trois. Je craignais de le laisser à part. J'ai déjà été la troisième roue du carosse et je sais que ce n'est pas une situation très agréable. Mais bon, voyez ce que ça fait de se préoccuper des gens...

Troisièmement, il critique ma vie sexuelle? De quel droit? Aucune idée! Pour ton information mon cher coloc.. (et là, savourez le moment de mauvais reality show!) eh bien, l'italien est bel et bien resté coucher! (Wow... quel revirement de situation!) La raison pour laquelle tu ne l'as pas revu le lendemain matin est que je l'ai mis à la porte tôt, prétextant que j'avais une foule de chose prévues au cours de la matinée.

Pourquoi ne pas lui avoir dit? Juste parce que ce n'était pas de ses affaires! On n'est que colocs tsé...

La prochaine fois, il devrait penser un peu plus avant de tirer des conclusions sur ma vie...

dimanche 30 septembre 2007

L'épisode du bar

Des amis? À Montréal? Ben j'en ai quelques-uns, ouais. Des bons vrais amis, pas que de simples connaissances. Et de la famille aussi; mon cousin Bruno pour être plus précis.

Pas eu besoin de me faire présenter des gens pour être heureux. J'avoue par contre que l'épisode du bar me laisse perplexe. J'étais sorti avec la coloc en me disant que nous étions capables de laisser nos querelles de côté l'instant d'une soirée.

En patientant plus d'une heure et demie avant d'entrer dans le bar, on a rencontré des gens fort sympathiques. Il était donc normal de poursuivre ensemble nos discussions à l'intérieur autour d'une bière.

Je regarde la coloc agir. Elle me fait rire lorsque, chaque fois qu'elle pose un geste, cherche immédiatement mon regard approbateur. Bref, elle se met à frencher un des gars du groupe et moi, je discute avec le reste.

En terminant la soirée, les amis du gars me demandent mon numéro pour qu'on puisse se revoir et prendre une bière ensemble une autre fois. Remarquez que c'est bien normal, c'est le genre de chose qui m'arrive régulièrement. La coloc à ce moment-là est toujours en train de frencher celui qui l'a séduite (il est italien: le cliché, quoi! Et elle se laisse berner quand même...).

Analysant la situation, je comprends qu'il y a de fortes chances pour que le gars vienne coucher chez nous. Je dis donc à ses amis : "j'ai rien pour noter vos numéros, les gars, mais je le demanderai à L****** en déjeunant demain matin."

Logique?

Eh ben non! Le gars prend bel et bien un taxi avec nous. Il débarque du taxi chez nous. Il marche sur le trottoir qui mène chez nous. Moi je monte me coucher en les laissant discuter en bas. Et le lendemain matin, pas d'italien dans la cuisine en train de déjeuner. Pas d'italien dans le salon, pas d'italien dans la chambre de la coloc non plus. Aucune trace d'italien nulle part!

Elle l'a fait rentrer chez lui hier soir! ET ELLE N'A MÊME PAS PRIS SON NUMÉRO!

Du coup, j'ai perdu le numéro de trois bons gars parce qu'apparemment, mademoiselle ne couche jamais avec un garçon le premier soir. Pfff! Pathétique!

EDIT

Ce qu'il fait pitié...

Sous-louer, sous-louer... merde, ce qu'il est chiâleux!

Il ne cesse de me rabaisser à chaque chose que je dis. Il se croit supérieur et lorsque j'ose le contredire, il se plaint qu'il est ô combien malheureux et ô combien maltraité... pfff!

Vous voulez que je vous le dise franchement, l'erreur, c'est moi qui l'ai faite. J'étais totalement mal prise et j'ai pigé littéralement dans le tas... ce que vous conseille de ne jamais, au grand jamais faire.

C'est tout sympathique au début hein, ben oui. Mais dès que ça a un peu pris ses aises, ça vous traite comme de la merde. Moi qui ai tout fait pour qu'il s'adapte. Je l'ai sorti, je lui ai présenté de mes amis et j'ai même frencher dans un bar pour qu'il puisse connaître de nouvelles personnes, en l'occurence les amis de ma conquête.

Je suis le summum de la personne agréable et il trouve à se plaindre, selon vous, il est où le problème?

Prologue

Je commencerai à vous raconter notre histoire en ne citant qu'un mot : Facebook.

Non, mais c'est fou tout ce que Facebook a apporté au genre humain. Déjà - et je sais que comparé à d'autres, c'est très peu - j'ai 58 amis.

Eh bien j'ai fait le calcul. Si je considère qu'un bon ami, c'est quelqu'un à qui on peut sans aucun problème emprunter vingt piasses, Facebook, c'est un prêt de 1160$ sans intérêt en ce qui me concerne.

Je ne vous détaille pas trop le phénomène. Si vous l'ignorez, c'est que vous êtes con parce que, franchement, chacun a son anecdote sur Facebook. Voici la mienne.

En juin 2007, j'ajoute à ma liste d'amis (à ce moment-là encore très courte) une vieille connaissance, Émilie. Une fille avec qui je suis allé au secondaire quatre ans plus tôt. Après la graduation, je ne l'avais plus jamais revue. J'ai étudié trois ans en communication au Saguenay, puis je suis revenu dans la région de Québec d’où je suis originaire pour y travailler un an.

On s'échange quelques messages timides. Parce qu'il faut l'avouer, renouer avec quelqu'un après quatre ans, ce n’est pas aussi facile que ça! J'exagère un peu peut-être, mais bon, le résultat est que je me retrouve un week-end à Montréal à prendre une bière avec cette Émilie. Elle avec qui j'aimais bien déconner au secondaire est devenue une toute autre personne. Enfin, elle a mûri comme toute bonne jeune femme qui a voyagé. Je ne tiens pas à étayer tout de suite son parcours de vie, elle le fera si elle le veut bien. En gros, elle est maintenant étudiante universitaire en communication et politique et je suis totalement surpris de la façon dont nos chemins se sont recroisés.

À peine dix jours après mon escapade dans la métropole, elle m’appelle. Elle s'est fait chokée par sa coloc avec qui elle devait emménager deux semaines après, puis se cherche quelqu'un pour la remplacer. De mon côté, je veux quitter Québec et m'installer à Montréal. J'ai déjà un appart que j’ai sous-loué pour un mois, mais je décide finalement de m'installer pour de bon avec Émilie, en me disant qu'on s'entendait bien il y a quatre ans, qu'on s'entend encore bien a priori (quand je prends plus qu’une bière, je me mets à aimer tout le monde), et que selon elle, l'appart est vraiment cool.

Premier juillet, grande journée de déménagement. Arrivé sur place, je visite les lieux pour la première fois. Je dois lui concéder, l’appart est super. Seul bémol, une chambre est plus grande que l’autre. Premier arrivé, je me l’approprie en y laissant là mon lit et mes quelques boites, puis repart pour aller aider mon cousin Bruno, qui déménage lui aussi, sans avoir vu ma nouvelle coloc.

Une heure passe, je suis déjà chez mon cousin à descendre son frigo dans des escaliers trop étroites, et mon téléphone sonne.

- Allô! réponds-je la voix tremblottante, en tenant toujours le frigo d'une main.
- Ouin... Je te dis que tu l’as choisie, la chambre...
- Euh, oui. Pourquoi? la questionnant tout naïvement. Tu la voulais?
- Ben, oui!
- OK, prends-la. T’as juste à mettre mes trucs dans l’autre chambre.

Voilà d'où débute l'histoire de ce blog. Depuis ce temps-là, ma vie est un calvaire. Je ne la supporte plus, elle me fait chier. Je n'ai qu'un seul désir, c'est de sous-louer.