Mi-juin de l'année 2007. Lui se cherche un appartement; elle se cherche un coloc de toute urgence... Ils prennent la décision précipitée de vivre ensemble, sans savoir ce qui les attend l'un l'autre... Un choix qu'ils regrettent amèrement depuis. En fait, l'idée de faire un blogue à ce sujet a été le seul commun accord qu'ils ont pu avoir. En attendant donc impatiemment le 30 juin 2008...

samedi 22 décembre 2007

Nos meilleurs voeux

Hypocondrie

Moi : Émilie, peux-tu m'aider à faire un peu de ménage?
Elle : Je peux pas.
Moi : Pourquoi? (Elle est quand même en train de vacher dans le sofa, comment je pourrais la déranger?)
Elle : Ben, j'ai un cancer du poumon premièrement...
Moi : Quoi?
Elle : Pis j'ai la colonne vertébrale coincée, en plus que je ne sens plus du tout mes membres du côté gauche, c'est comme engourdi et je ne peux plus les bouger.

EDIT

(quelques minutes plus tard, elle s'exclame)

- Crise d'apendicite! Je suis sûre que c'est ça que j'ai!

jeudi 20 décembre 2007

Enfin, c'est fini!

Ouf! Il était temps que ça finisse.

Les examens, les travaux à remettre pour la semaine d’avant, le stress des études universitaires et tout ce qui vient avec. Je n’étais plus capable de supporter ce brouhaha. Heureusement qu’il y a une fin à tout, mais j’appréhende déjà la rentrée du mois de janvier.

Quand j’en parle, les gens me demandent aussitôt dans quel domaine j’étudie; c’est d’ailleurs probablement la question que vous vous posez. J’étudie en rien, au fait. Je ne vais plus à l’école, mais la coloc si.

Vous imaginez comment c’est pénible de vivre avec une universitaire en fin de session? Combinez ça aux syndromes prémenstruels, à un manque de vitamines dû à une mauvaise alimentation (on parle ici d’un régime de caféine) et à la simple désagréabilité naturelle de ma coloc. Méchant melting pot!

Alors depuis des semaines, madame a mis fin à toute contribution sur le ménage (déjà qu’elle ne contribuait déjà pas beaucoup), en plus de sur-utiliser des expressions comme «va chier», «fuck you», et ma préférée : «rapport!?!».

Alors en fin de semaine, plus d’excuse pour éviter de faire le ménage, plus d’excuse pour être désagréable dans ses propos. Ensuite, elle partira pour une semaine ou deux voir sa famille en région.

Vous ne pouvez pas imaginer comment je vais apprécier les prochains jours.

lundi 17 décembre 2007

La façon dont ça s'est réellement déroulé

Bon, monsieur joue au psy maintenant...

Le problème dans son analyse, c'est qu'il oublie de raconter la situation dans son intégralité. Encore une fois, je me fais un devoir de pallier à son manque de rigueur...

Voici donc ce qui c'est réellement passé:

**FLASHBACK**

Lui : Tu cherches l'amour ces temps-ci, Émilie...
Moi : Hein? Pantoute! Je cherche pas l'amour!
Lui : Oui, t'arrêtes pas d'en parler, tous tes propos tournent autour de ça.
Moi : Ben, me semble pas, mais je sais pas, t'as un exemple ?
Lui : Euh... je sais pas là... hum ? J'ai pas vraiment d'exemple qui me vient...
Moi : Sur quoi tu te bases dans ce cas pour être aussi certain que je cherche l'amour ?
Lui : Je sais pas, comme une attitude... tes propos aussi là, même si j'ai pas d'exemple
Moi : Non, je ne croit pas chercher l'amour plus que d'habitude! De toute façon, tu sais ce que je pense, l'amour ça arrive comme ça, faut pas le chercher, ça donne rien.
Lui : Oui, mais depuis quelques semaines, t'es attentive en criss. T'es vraiment intense même.
Moi : Heille, fuck you! C'est pas parce que j'ai eu quelques aventures ces dernières semaines que je cherche l'amour.
Lui : J'ai pas dit ça, j'ai seulement parlé de tes propos. Mais on peut clore le sujet si tu veux pas en parler.
(Et là, il me lance un regard baveux signifiant "T'as beau dire ce que tu veux, je crois pas")
Moi : Ouais, mes propos, mes propos, t'as toujours pas d'exemple... pfff! Je cherche pas l'amour. Anyway, même si je cherchais, présentement avec mon bras dans le plâtre, mon nez cassé et tous mes bleus, je n'arriverais pas à grand chose... haha (on voit ici mon désir de mettre un peu d'humour dans la discussion afin qu'elle se désamorce)
Lui : ... (toujours avec le regard baveux, mais exposant 2)
Moi (Qui déteste quand les gens croient qu'ils savent mieux que moi ce que je pense et comment je me sens): Je cherche pas l'amour.
Lui : ... (REGARD BAVEUX EXPOSANT 6!!)

Il change le poste de la télé, prends son portable pour vérifier ses courriels et me lance un dernier regard baveux exposant je sais pas combien, mais là, c'est trop!

Moi (Dans une ultime et maladroite tentative de clore définitivement le sujet) : JE CHERCHE PAS L'AMOUR, BON!

**FIN DU FLASHBACK**

Vous pouvez comparer les deux discussions maintenant...

dimanche 16 décembre 2007

La vraie question

Appuyez notre cause en vous procurant un t-shirt! Avec tout l'argent amassé, l'un de nous deux pourra briser son bail et partir vivre ailleurs. Idéalement, ce serait Émilie qui quitterait.









Femme cherche homme pour écouter ses problèmes

Moi : Tu cherches l'amour ces temps-ci, Émilie...
Elle : Hein? Pantoute! Je cherche pas l'amour!
Moi : Oui, t'arrêtes pas d'en parler, tous tes propos tournent autour de ça.
Elle : Je ne cherche pas l'amour, bon! L'amour ça arrive tout seul, pas besoin de le chercher.
Moi : Oui, mais depuis quelques semaines, t'es attentive en criss. T'es vraiment intense même.
Elle : Heille, fuck you! C'est pas parce que j'ai couché avec plein de gars dernièrement que je cherche l'amour.
Moi : J'ai pas dit ça, j'ai seulement parlé de tes propos. Mais on peut clore le sujet si tu veux pas en parler.
Elle : Je cherche pas l'amour.
Moi : ...
Elle : Je cherche pas l'amour.
Moi : ...

Je change le poste de la télé, je prends mon portable pour vérifier mes courriels.

Elle : JE CHERCHE PAS L'AMOUR, BON!

vendredi 14 décembre 2007

Le suicide assisté

Ça fait des jours que la coloc m’achale en me demandant si j’ai posté sur notre blogue. Mais quoi écrire quand la rage que je cultive contre elle est tellement intense que je m’auto-censure?

J’ai donc décidé de vous raconter une série d’anecdotes impliquant mon propriétaire. Pour vous donner une idée du personnage, je vous dirai simplement qu’il s’agit d’un homme dans la trentaine d’origine italienne avec un accent assez prononcé, qui est quelque peu envahissant lorsqu'il s'agit de régir la vie d'appartement.

Le quatre et demi, du haut de son troisième étage, a un balcon qui donne sur la rue Clark. Sur le balcon, depuis le début de l’été, nous avons laissé traîner plusieurs objets qui sont tombés en bas, risquant chaque fois de tuer un piéton qui passait par là. Dans ces moments-là, le propriétaire est venu cogner à notre porte pour m’avertir.

12 juillet 2007

Toc toc toc!

J’ouvre la porte pour me faire dire : «vous avez laissé des bouteilles de bière vides sur votre balcon, il y en a une qui est tombée à cause du vent...»

Oh! Désolé monsieur, pourtant je croyais les avoir toutes ramassées. Gros mensonge.

4 septembre 2007

Toc toc toc!

Le proprio me dit de son accent italien : «votre cendrier est tombé en bas du balcon, emporté par le vent; il est tombé à quelques mètres d’un passant».

Je ne comprends pas, il me semble que je l’avais ramassé avant de rentrer. Gros mensonge.

22 octobre 2007

Buzz! (oui nous avons aussi une sonnette)

Toujours mon propriétaire qui vient me reprocher la même chose, cette fois-ci pour une plante en pot haute de deux pieds.

«Monsieur le propriétaire, je vous jure que je ne ferai plus d’agriculture sur mon balcon». Gros mensonge. Je songe même à faire pousser du maïs l’été prochain.

20 novembre 2007

Première neige. Je croise le propriétaire dans l’entrée du bloc qui s’assure que je vais bel et bien gratter la neige sur mon balcon, en me répétant à cinq reprises qu’il faut faire attention aux gens qui marchent sur le trottoir lorsque je jetterai la glace accumulée sur notre balcon par-dessus bord.

Aujourd'hui, 14 décembre 2007

TOC TOC TOC TOC TOC TOC!!! (il frappe fort et de façon insistante)

Je m’interroge sur qui peut bien frapper avec un aussi grand sentiment d’urgence. Je regarde par le judas de la porte. Le proprio. Pourtant, j’ai bel et bien payer mon loyer ce mois-ci...

Essoufflé, le regard perdu, la veine du front qui lui pompe au moins 3 trois litres de sang au cerveau toutes les minutes, il me dit paniqué :

- Alexis, ta coloc est tombée en bas du balcon!
- Oui, elle m’énervait ce soir, mais ne vous inquiétez pas, j’ai pris la peine de vérifier que personne ne passait dans la rue en même temps.

mardi 4 décembre 2007

Le sapin a des boules

Le coloc en encore trouvé une façon de me pourrir la vie.

Son nouveau dada, mettre les gars que je “ramène à coucher” mal à l’aise.

Il le fait de différentes façons, par exemple en leur lâchant des petits calls très subtils comme: “Si je comprends bien, je ne déplie pas le divan-lit” ou bien, “tu vas voir, ma coloc est TRÈS RECEVANTE”

Jusque là, ça peut passer. Si le gars a de l’humour, il trouve ça sympathique à la limite.

Mais il devient de plus en plus désagréable:

“Fais attention, la coloc, elle va te mettre à la porte à 6h demain matin. Si tu restes jusqu’à 10h, t’es un chanceux”.

Sa toute dernière trouvaille, leur faire signer les boules de Noël se trouvant dans notre sapin (on en a maintenant plus que quatre), en prétendant que dans une semaine au plus tard, toutes les boules vont être signées.

Ça va trop loin! J’ai l’air de quoi moi? Après, faut que je m’explique auprès du gars en lui disant que non, c’est pas le cinquième à passer dans mon lit cette semaine.

Il invente n’importe quoi juste pour me nuire!

Vous savez quoi? Je crois bien que c’est de la frustration. Ne vous demandez pas pourquoi on n’entend jamais parler de ses histoires de cul sur ce blogue...