Mi-juin de l'année 2007. Lui se cherche un appartement; elle se cherche un coloc de toute urgence... Ils prennent la décision précipitée de vivre ensemble, sans savoir ce qui les attend l'un l'autre... Un choix qu'ils regrettent amèrement depuis. En fait, l'idée de faire un blogue à ce sujet a été le seul commun accord qu'ils ont pu avoir. En attendant donc impatiemment le 30 juin 2008...

dimanche 28 octobre 2007

Harcèlement psychologique ou maladie mentale ???

Là, là, ça va trop loin...

C'est pratiquement devenu du HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE son affaire.

Bon, de dire qu'on a des divergences d'opinions ou qu'on ne s'entend pas très bien à la limite, ça passe. Mais de là à aller écrire au vu et au su de tous que j'ai un problème d'alcool ou que je suis carrément insalubre... C'est de la maladie mentale pure et simple.

Bon, je l'avoue, je suis bordélique, c'est un problème et j'essaie de travailler sur moi le plus possible pour le régler. Mais avec la vie de fou que je mène, c'est pas évident. Je vais à l'université, je suis impliquée dans cinquante six milles projets et comités de toutes sortes, etc.

Lui qu'est-ce qu'il fout?? Ben en ce moment, absolument rien! Il est supposé se trouver une job depuis un bout, mais ne fait aucunes démarches. Tellement que je commence à m'inquiéter sérieusement de ses possibilités financières futures pour des choses aussi élémentaires que payer le loyer. Malgré que pour s'acheter des cigarettes et de la bière, il ne semble y avoir aucun problème !!!!!

En ce qui a trait à mon supposé "problème d'alcool", je crois bien qu'il devrait se regarder avant de me critiquer. Dans mon cas, il ne s'agit que de beuveries estudiantines, phase que presque tous les êtres humains traversent au cours de leur vie. Mais lui, c'est, hum comment dire, un peu malsain. Je ne peux arriver chez moi sans le trouver assis sur le sofa, niaisant sur son ordinateur... avec de nombreuses bières vides autour de lui.

Fuck, IL BOIT TU-SEUL!!! Si c'est pas un problème ça. Moi, jamais je fais ça, boire toute seule.

Tk....

vendredi 26 octobre 2007

Un mot de Julie

Je n'ai jamais expliqué en détails comment j'avais fait pour aboutir dans ce quatre et demi infernal. J'ai sous-loué la chambre de mon amie Julie qui a changé d'idée alors qu'elle avait signé le bail avec la coloc. Un choix que je comprends aujourd'hui.

Je trouve Julie gentille de s'informer sur notre colocation, même si je lui en ai longtemps voulu de m'avoir refilé une coloc désagréable. Elle m'a écrit ce soir (cliquez sur l'image pour mieux lire).















À bientôt Julie, tu es toujours la bienvenue chez nous!

mardi 23 octobre 2007

Dans notre ménage

L’autre jour, la coloc et moi nous sommes disputés.

Il fallait s’y en attendre, je crois. Aucun colocataire ne peut passer à côté du sujet. Ce sujet très délicat qu’est le ménage. Le problème est que nous n’avons pas le même seuil de tolérance. Et en vous disant ça, je suis persuadé que vous pensez que je suis le malpropre. Eh bien, détrompez-vous, c’est elle!

Je lui ai reproché le fait que je suis le seul à faire la vaisselle, passer le balai, laver le plancher, époussetter, laver les armoires, vider la poubelle, etc. Elle s’est défendue en me disant simplement qu’elle passait la brosse dans la toilette. Wow, quel argument de poids…

Moi : Quoi? T’as déjà passer la brosse dans la toilette?
Elle : Ben sûr! La semaine passée même!
Moi : C’est quand t’as été malade! Ça compte pas!

Je fais de moins en moins de vaisselle depuis qu’on s’en est parlé. Elle a rectifié la situation.

Maintenant, elle casse les verres qu’elle utilise, elle cache dans sa chambre trois assiettes, deux bols, la moitié des ustensiles, un wok et une cuillière en bois.

Maintenant, elle vide la poubelle mais oublie le sac dans le garde-robe pendant des jours, jusqu’à ce que des vers blancs et des rats viennent lui rappeler que le sac est toujours là.

Maintenant, elle ne lave pas le plancher, mais évite de le salir en marchant sur des vêtements qu’elle a préalablement posés par terre à la grandeur de tout l’appart.

Vraiment, tout compte fait, on a bien fait de se parler, je savais qu’elle pouvait faire un effort.

(En écrivant ces quelques lignes, je pose mes pieds nus par terre et je sens que le plancher est toujours collant du jus de pomme qu’elle a renversé il y a trois jours.)

samedi 20 octobre 2007

Moi au moins, je m'amuse

Pas moyen de VIVRE tranquille...

Toujours un paquet de reproches le lendemain: "t'aurais pas pu faire moins de bruit, tu m'as réveillé..."; en plus de ceux au ton toujours aussi paternaliste: "C'est normal que tu te sois fait payer autant de verres, regarde le décolleté que tu as"...

Aparté

Le décolleté s'impose quand les finances manquent... La théorie du garde-robe étant celle-ci: Dans le garde-robe, les vêtements doivent être classés du moins décolleté au plus décolleté, même chose pour les jeans (en allant vers la mini-jupe...). Selon la situation financière du moment, il faut piger dans les vêtements appropriés, moins on a d'argent pour sortir, plus la tenue sera sexy... tout en restant de bon goût évidemment. C'est pas de la prostitution là, seulement des "accomodements raisonnables"... Et ça marche!


Merde! Comme si le mal de vivre intense ressenti à la seconde où j'ai ouvert les yeux le lendemain matin, ce n'était pas assez...

C'est pas de ma faute si ma vie est remplie et que j'ai du fun souvent.

Pour ce qui est des pertes de mémoire fréquentes lors d'abus d'alcool, j'y peux rien, je crois bien que c'est mon corps qui est fait comme ça.

En terminant, j'aurais seulement un message à transmettre au coloc: GET A LIFE! (au lieu de faire chier les gens parce qu'ils en ont une...)

P-S Des posts traitant de match de boxe vus à la TV, c'est tellement pathétique...

vendredi 19 octobre 2007

C'est plate à soir

Ce soir, il pleut.

À la télé, le boxeur roumain Lucian Bute vient de gagner son titre de champion du monde contre Alejandro Berrio. Malgré le fait qu'il est trois fois plus gros que moi, je ne peux m'empêcher de sourire en le voyant sangloter comme une lopette.

J'aurais bien voulu sortir ce soir, mais personne ne semble très motivé. Je pensais donc à l'instant à mon ami Chouinard, qui s'est récemment joint à la grande communauté des blogueurs.

Je me suis donc rendu sur son blogue pour voir s'il avait écrit depuis la dernière fois. Apparemment, Chouinard semble bien occuper ses soirées ces temps-ci. C'est dommage, j'aimerais qu'il écrive plus souvent.

Je voulais partager avec vous mon plaisir à lire son blogue. Je vous invite donc à vous y rendre la prochaine fois que vous ne saurez pas comment occuper votre soirée.

http://plateasoir.blogspot.com

Paiement garanti

Ce matin, la coloc a mal à la vie.

Elle est rentrée aux petites heures en faisant le maximum de bruit comme à l’habitude. Je me suis réveillé pour lui faire savoir qu’elle ne vivait pas seule.

Moi : Grosse soirée?
Elle (pactée, évidemment) : Mets-en! On est sortis à Pointe-aux-Trembles pis j’ai payé zéro!
Moi : Je comprends! Avec l’osti de décolleté que t’as, c’est normal de s’être fait payer à boire de même! (il fallait vraiment le voir son décolleté à la coloc!)
Elle : Je vais à la toilette pis je te raconte ça après!
Moi (faisant semblant d’être intéressé) : OK, je t’attends…

Après quelques minutes, elle revient…

Moi (en bâillant) : Fak? Grosse soirée?
Elle : Mets-en! On est sortis à Pointe-aux-Trembles pis j’ai payé zéro!

Je me permets ici un aparté. Vous aurez remarqué ici que la coloc a répété exactement la même phrase qu'en arrivant. Effectivement, il s'agit chez elle d'un effet secondaire dû à sa consommation excessive d'alcool (personne ne peut l'en blâmer, elle va à l'université).

Pour expliquer simplement, il s'agit d'une perte de la mémoire à court terme qui est proportionnellement lié à la quantité d'alcool ingurgitée. Vous devez présentement vous dire qu'il s'agit d'un problème fréquent et commun, mais - croyez-moi - vous avez gravement tord. Moi-même, je me suis déjà réveillé un matin sans me rappeler des événements de la veille, mais je peux vous dire que dans le cas de la coloc, c'est un véritable problème. Elle n'aura même pas de flash-back de remords, non! Son cerveau se met simplement à off. La preuve, c'est que ce matin, elle n'a aucun souvenir de ce qui va suivre...


On va se coucher… Au moment où je suis sur le point de me rendormir, j’entends la coloc sortir de sa chambre en catastrophe, se diriger à toute allure vers la salle de bain et vomir comme jamais auparavant…

Je me lève, me rhabille, vais à la cuisine chercher un verre d’eau et une compresse d’eau froide et cogne à la porte de la salle de bain.

Moi (compatissant) : Ça va?
Elle (péniblement) : Oui…
Moi : Je te laisse un verre d’eau à côté de la porte…
Elle : OK… (elle dégueule) Merci…
Moi : T’es pas en train de mourir, t’es sûre?
Elle : Non, je vais pouvoir payer mon loyer, je te le jure…

Fiou! C’est exactement la question que je me posais à cet instant précis.

Je suis allé me recoucher satisfait de la réponse que j’avais eue. C’est sûr que j’aimerais bien changer de coloc, mais là, on arrive à la fin du mois, ce serait trop court comme délai pour lui trouver une remplaçante…

mercredi 3 octobre 2007

Rectifications...

Bon, voilà maintenant qu'il se permet de commenter mes agissements... Piètre analyse cher coloc!

Remettons donc les pendules à l'heure.

Premièrement, insinuer - et je cite - "qu'il est italien: le cliché, quoi! Et elle se laisse berner quand même..."

Là-dessus, il faut tirer quoi comme conclusion, dites-moi? Que les filles qui frenchent dans un bar, et des italiens de surcroît, se font berner? C'est vrai que nous, membres du sexe faible, on se fait toujours avoir par les méchants hommes! Et pas de danger qu'on ait juste le goût d'avoir du fun en ayant pleinement conscience de ce qu'on fait, ben non voyons!

Deuxièmement, il dit que je cherchais toujours son regard approbateur? Encore une fois, il est évident que je ne peux rien faire toute seule, du moins ça semble là être son opinion. Mais je crois plutôt que je me souciais de ne pas le laisser tout seul. Au départ, quand je flirtais avec l'italien, nous n'étions que tous les trois. Je craignais de le laisser à part. J'ai déjà été la troisième roue du carosse et je sais que ce n'est pas une situation très agréable. Mais bon, voyez ce que ça fait de se préoccuper des gens...

Troisièmement, il critique ma vie sexuelle? De quel droit? Aucune idée! Pour ton information mon cher coloc.. (et là, savourez le moment de mauvais reality show!) eh bien, l'italien est bel et bien resté coucher! (Wow... quel revirement de situation!) La raison pour laquelle tu ne l'as pas revu le lendemain matin est que je l'ai mis à la porte tôt, prétextant que j'avais une foule de chose prévues au cours de la matinée.

Pourquoi ne pas lui avoir dit? Juste parce que ce n'était pas de ses affaires! On n'est que colocs tsé...

La prochaine fois, il devrait penser un peu plus avant de tirer des conclusions sur ma vie...