Mi-juin de l'année 2007. Lui se cherche un appartement; elle se cherche un coloc de toute urgence... Ils prennent la décision précipitée de vivre ensemble, sans savoir ce qui les attend l'un l'autre... Un choix qu'ils regrettent amèrement depuis. En fait, l'idée de faire un blogue à ce sujet a été le seul commun accord qu'ils ont pu avoir. En attendant donc impatiemment le 30 juin 2008...

mardi 10 juin 2008

Le retour à la réalité

Bon, tout d’abord, désolée pour mon/notre manque de rigueur des dernières semaines/mois... mais ma rencontre avec Nicolas, mon mariage et tout ce qui s’en suivi ont grandement réduit mes présences dans le 4 et demi (lire entre les lignes: moins de présences dans le 4 et demi = moins de risques de litiges entre le coloc et moi-même = moins de trucs à vous raconter).

De son côté, Alexis a également été plutôt absent de la vie quatrédemiène en raison d’un horaire de travail chargé et... d’une nouvelle relation amoureuse (à distance de surcroît). Notre pauvre appartement a donc été presque désert pendant un mois, exceptés pour les pit stop qu’Alexis ou moi faisions afin d’aller chercher un truc, faire un peu de lavage ou grignoter un cornichon (seul aliment encore bouffable dans notre réfrigérateur); le tout, sans jamais nous croiser.

Malgré tout, nous nous sommes rendus compte que nous ne pouvions pas passer notre vie sur la trotte, ça devenait fatiguant. Nous avons donc réintégré graduellement, et à contre-coeur, notre colocation. Une certaine motivation à bien faire fonctionner les choses entre nous s’est toutefois installée... probablement parce qu’il nous reste moins d’un mois à cohabiter!

Mais laissez-moi vous parler de mon retour au 4 et demi.

Alexis était revenu quelques jours avant moi et s’était habitué à vivre seul, comme s’il n’avait plus de colocataire. J’entre dans l’appartement, dépose ma tonne de bagages et lance sur ton enjoué: « Hey, salut! Y’a quelqu’un? »

J’entends alors un brouhaha provenant du salon, puis: « Émilie? C’est toi?? ». J’enlève mes souliers en lui répondant que c’est bien moi. Je m’avance dans le couloir juste au moment où il crie: « NON!!!! ATTENDS!!! ». Je me retourne brusquement pour faire marche arrière. Je lui dit en blague: « Haha, ouais, habilles-toi! ».

Pas de réponse.

J’entends des murmures et des trucs qui tombent par terre. Je vois enfin arriver Alexis, l’air embarassé et attanchant ses jeans, suivi par une fille, l’air tout aussi embarassée, qui se trouve à être sa nouvelle copine. Ils me saluent timidement et vont s’enfermer en quatrième vitesse dans la chambre du coloc.

Welcome back, Émilie!