Mi-juin de l'année 2007. Lui se cherche un appartement; elle se cherche un coloc de toute urgence... Ils prennent la décision précipitée de vivre ensemble, sans savoir ce qui les attend l'un l'autre... Un choix qu'ils regrettent amèrement depuis. En fait, l'idée de faire un blogue à ce sujet a été le seul commun accord qu'ils ont pu avoir. En attendant donc impatiemment le 30 juin 2008...

jeudi 28 février 2008

Traumatisme

La coloc s’est peut-être trouvé quelqu’un pour me remplacer en juillet. Enfin, je dis peut-être parce que de mon côté, je ne lui conseille pas. Pas que ce soit un mauvais garçon, non. Il s’agit de quelqu’un avec qui elle a un lien... spécial.

Avant de vous en parler davantage, je tenais à partager avec vous une histoire qui date déjà de quelques mois. Elle concerne le signataire d’une boule de Noël, parmi la série du mois de décembre.

Alors que je me levais pour aller travailler un matin, j’ai entendu du bruit venant tout juste de l’autre côté de ma porte. Il faut dire que ma chambre est à côté de l’entrée du 4 et demi. En me fiant au son, il s’agissait de quelqu’un qui essayait de mettre ses souliers sans détacher ses lacets. Vous savez, quand on essaye d’enfoncer nos orteils jusqu’au bout en donnant des coups de talon sur le plancher?

Quelques murmures, puis une fermeture-éclair de manteau qui se zippe. Je devine tout de suite que la coloc n’a pas dormi seule et que sa conquête se sauve. Ayant passé à deux doigts de sortir de ma chambre, serviette de bain autour de la taille, prêt à aller prendre ma douche, je décide plutôt d’attendre pour ne pas créer de malaise. J’enlève ma serviette, me recouche par-dessus les draps pour quelques minutes, flambant nu, puis j’attends qu’il parte en fixant le plafond.

Quelques murmures encore, puis les adieux. En tournant la poignée de porte, le gars, en regardant Émilie derrière lui, dit : «à bientôt». Ce par quoi elle répond, toutefois tardivement : «non, pas cette porte-là, c’est la chambre de mon coloc».

Je ne me serai jamais levé de mon lit aussi vite. Il n’aura jamais claqué une porte aussi fort. Elle n’aura jamais autant ri d’une situation comme celle-ci.

Vous voulez connaître l’identité du prochain coloc? Il s’agit de Félix, le petit frère d’Émilie. Encore jeune et naïf, je ne pense pas qu’il apprécierait de se faire réveiller par des inconnus qui sentent encore l’alcool et qui ont fait crier sa grande soeur toute la nuit.

2 commentaires:

Marie a dit…

je devrais pas rire car c pas drôle comme situation mais.... lol

sérieux, ça doit tellement pas être le fun se faire surprendre de même... je te conseille pour éviter de nouvelles situations du genre de mettre un loquet après ta porte.

anyway, le gars qui sait pas faire la différence entre une porte d'entrée et une porte de chambre... on s'entend que c pas une lumière?

Marie a dit…

j'avoue que c pas terrible que son jeune frère vive avec dans ces conditions :s