Mi-juin de l'année 2007. Lui se cherche un appartement; elle se cherche un coloc de toute urgence... Ils prennent la décision précipitée de vivre ensemble, sans savoir ce qui les attend l'un l'autre... Un choix qu'ils regrettent amèrement depuis. En fait, l'idée de faire un blogue à ce sujet a été le seul commun accord qu'ils ont pu avoir. En attendant donc impatiemment le 30 juin 2008...

lundi 4 février 2008

Plus de cafetière, plus de raison de vivre

Ça y est, il veut ma mort! J’ai été naïve, je croyais véritablement que les choses pourraient s’arranger et que l’on pourrait vivre dans la sérénité jusqu’au 30 juin. Je m’étais trompée, on dirait.

Je vous raconte.

Mercredi matin, je me lève gracieusement. Le vent promenait joyeusement notre chaise de balcon, qui venait chaleureusement frapper dans le mur donnant sur ma chambre. J’étais bien. Je songeais au café que j’allais, dans deux minutes à peine, déguster afin de m’offrir une journée de congé (je n’ai pas de cours le mercredi) des plus productives.

Je sors donc de ma chambre, aussi radieuse que puisse se faire, quand on se réveille, et... je déchante. AUCUNE ODEUR DE CAFÉ NE VIENT PARFUMER L’AIR AMBIANT... AUCUNE!

Je prend une grande respiration pour me calmer et me rassure en me disant : «Voyons Émilie, sois indulgeante, Alexis doit s’être levé en retard ce matin et il n’a pas eu le temps de faire du café.» Ce qui est, et je le sais dans mon for intérieur, peu probable. Il a autant besoin de son café matinal que moi et il ne s’est probablement pas réveillé en retard, il n’a pas bu hier soir.

J’entre donc dans la cuisine les yeux fermés, car je ne veux pas voir la réalité qui m’attend probablement sur le comptoir... Et puis, non! Je recule. J’ai le souffle court, je panique! Pourquoi ça m’arrive à moi? (Et on remarquera que je n’ai encore aucune idée de ce qui se passe réellement avec mon café) Mon coeur bat aussi rapidement que celui d’un hyperactif sur l’ecstasy. Je m’arrête, prend mon courage à deux mains et entre d’un pas décidé pour finalement consater ce qui noircit ma matinée.

La cafetière filtre est débranchée. Il y a un mot sur la table.
N’essaie pas d’utiliser la cafetière, je l’ai échappée ce matin, elle ne fonctionne plus.

Heureusement, il me reste un salut en la vieille cafetière italienne que ma tante m’a donnée et qui est dans l’armoire! Ouf! Avant de me précipiter dessus, je lis la fin du message.
La cafetière italienne qui était dans l’armoire est également brisée, j’ai défoncé la grille, je ne savais pas comment elle fonctionnait.

Bonne journée,
Alexis

NONNNNNNNNNNNNNNNNNN!!!!!!!!!

Cela fait maintenant cinq jours que nous sommes sans cafetière. Depuis, je dévalise tous les Starbucks™, Second Cup™ et Café Dépôt™ que je croise. Sans parler du café de l’Université. Je suis même allée jusqu’à acheter trois cafés pas buvables, vendus au dépanneur du coin, à la fois. J’ai des mots de tête et parfois même, je convulsionne.

Je meurs à petit feu...

2 commentaires:

Marie a dit…

hum... sans vouloir te vexer je crois que tu exagères un peu pas mal... après tout, acheter une nouvelle cafetière te coûterait moins cher que 5 cafés chez Starbuck's et compagnie. y'a de très bonnes cafetières à 20$ dans des magasins comme Canadian Tire, Zellers, etc.

pis anyway, y'a toujours le café instantané...

bon, ton coloc a accidentellement (et notons ici le accidentellement car il n'a pas fait exprès!) alors tu ne peux pas lui en vouloir pour ça... tu peux te débrouiller de plusieurs manières bien plus simples et moins coûteuses que les commerces de café, mais si tu ne veux pas te débrouiller autrement, tu ne peux pas tenir ton coloc pour responsable...

Anonyme a dit…

Oui mais angie22, connaissant Émilie, elle a vraiment besoin d'un BON café, c'est vaiment une amateure de bons cafés, une vraie!