Mi-juin de l'année 2007. Lui se cherche un appartement; elle se cherche un coloc de toute urgence... Ils prennent la décision précipitée de vivre ensemble, sans savoir ce qui les attend l'un l'autre... Un choix qu'ils regrettent amèrement depuis. En fait, l'idée de faire un blogue à ce sujet a été le seul commun accord qu'ils ont pu avoir. En attendant donc impatiemment le 30 juin 2008...

mardi 29 janvier 2008

Un air d'été

Ce n’est pas que je veuille me plaindre de l’hiver, ni même parler de la pluie et du beau temps (de toute façon, la pub de Tout le monde en parle dit que c’est mal), mais disons que ces temps-ci, j’éprouve une espèce de nostalgie par rapport à l’été dernier.

Quand ça allait encore bien avec Émilie, et que Shut Up and Drive de Rihanna jouait quatorze fois par jour à la radio.

D’abord, je ne voyais la coloc que les fins de semaine puisque je devais finir un contrat à Québec. Et puis quand je rentrais à Montréal, on passait généralement nos journées sur le balcon, au gros soleil, à boire de la Corona. Toujours de la crisse de Corona.

Toute excitée d’avoir emménagé à deux pas du Marché Jean-Talon, Émilie avait, dès les premiers jours de juillet, acheté une caisse de limettes. De toute façon, de la limette, on en consomme tellement dans une cuisine!

Chaque vendredi donc, j’arrivais après trois heures de route, montais mon sac et mes quelques trucs jusque dans ma chambre, puis redescendais en demandant : «Je vais au dépanneur, veux-tu quelque chose?». Et elle me criait du salon – parce qu’on ne s’était toujours pas dit bonjour – : «Achète de la Corona!».

- T’es sûre que tu veux pas de la bière?
- Va chier! C’est bon de la Corona, pis on a des limes à passer.

Et on a bu de la Corona jusqu’en septembre. Jusqu’à temps qu’elle se décide à jeter la moitié de la caisse qui se décomposait tranquillement... Faites le calcul rapidement, mais si une bière équivaut à un huitième de limette, et qu’on a passé une demi caisse d'agrumes... On a payé un mois de loyer en rapportant les bouteilles vides au dépanneur.

J’y repense souvent ces temps-ci. Surtout depuis qu’on est contraints à ne manger que des frites parce qu’Émilie a acheté une poche de sel.

5 commentaires:

Elaine B. a dit…

dis toi que c'est moins pire qu'une poche d'ail...

:)

Marie a dit…

de la corona des mois pour passer une caisse de limettes... et maintenant des frites pour passer une poche de sel... LOL j'espère que le prochain achat à "passer" ne sera pas comme le disait elaine de l'ail ou des oignons... sinon ça va pas être cool l'haleine chez vous :P

Anonyme a dit…

ben voyons... êtes-vous en manque de chicanes? J'ai hâte de lire un nouveau post moi!

a+

Pinocchio a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Pinocchio a dit…

Je disais donc, j'espère ne jamais avoir à acheter son attention (à Émilie)dans un bar.