Mi-juin de l'année 2007. Lui se cherche un appartement; elle se cherche un coloc de toute urgence... Ils prennent la décision précipitée de vivre ensemble, sans savoir ce qui les attend l'un l'autre... Un choix qu'ils regrettent amèrement depuis. En fait, l'idée de faire un blogue à ce sujet a été le seul commun accord qu'ils ont pu avoir. En attendant donc impatiemment le 30 juin 2008...

lundi 7 janvier 2008

Quatre et demi... La Rétrospective

Bon, bon, bon... après une fin de session extrêmement intense, une chute "accidentelle" en bas du balcon, une grippe meurtrière et un mauvais post, je vous reviens top shape en 2008 !!

Pour être franche, il m'a fallu un exil de plus d'une semaine en région éloignée pour me remettre des derniers mois. Je n'avais pas réalisé à quel point vivre avec Alexis pouvais me pomper de l'énergie. On peut pratiquement parler d'un burn out de colocation.

Pour ma propre santé mentale j'ai décidé de me convaincre que ma colocation n'avait finalement pas été si pire. Pour cela je me suis donnée la difficile tâche d'établir un palmarès des pires ET des meilleurs moments de ma colocation de 2007.

Donc, on va commencer par le plus facile:

Top 5 des pires moments de ma colocation de 2007


5 – Début septembre: Alexis emménage dans le 4 et demi. J'y habitais toute seule depuis juillet.

4 - Alexis assassine Boris Ieltsine, ma plante grimpante, en écrasant ses mégots de cigarette dans son pot et en l'arrosant avec de la bière. En plus, il a le culôt de rire de moi en me disant sans arrêt que je ne suis même pas capable de prendre soin d’une plante. Pfff !

3 – Alexis commence à travailler pour une radio commerciale, depuis ce temps, nous croulons sous les articles promotionnels. J’ouvre une porte d’armoire, j’ai une quinzaine de tasses à l’éfigie de la station en question qui me tombent dessus, car l’armoire est trop pleine. Je ne peux faire deux pas sans m’enfarger dans une caisse pleine d’agenda ou de calendriers avec la face de la star de la station. Toute les tables sont recouverte de stylos promotionnels. Pis après, il vient chiâler que je me laisse traîner !

2 – Au début de l’automne, une souris décide de faire du 4 et demi sa demeure, me rendant presque psychotique. En effet, Minus (c’est ainsi que je l’avait baptisée), prenait un malin plaisir à m’empêcher de dormir. C’est donc à ce moment qu’Alexis décida de partir pour la semaine, me laissant la tâche de me débarasser de Minus (car il n’était pas question qu’elle se trouve un partenaire et commence à faire des mini-Minus dans mon calorifère, créant une armée de souris qui me rendrait folle...!) J’ai donc dû aller acheter des pièges, tester les goûts culinaires de Minus (elle ne trippait pas vraiment sur la pizza, je peux vous le dire) pour finalement la retrouver, un matin, la tête pognée dans le piège. Je me suis alors sentie mitigée, à la fois heureuse et triste d’avoir si cruellement assassiné Minus (elle faisait vraiment pitié à voir). J’ai dû porter seule, ce lourd fardeau.

1 – Un melting pot des moments où il prend son attitude paternaliste, de ceux où il me fait des reproches sur n’importe quoi et de ceux où il me ridiculise. En plus, je dois supporter ses élucubrations artistiques qu’il affiche sur notre mur... J’en ai marre de la pollution visuelle qu’est “Rage contre l’actualité”, une huile sur fond de papier journal !


Top 5 des meilleurs moments et/ou avantages de ma colocation de 2007 (y’a fallu que j’ajoute “avantages”, je n’étais pas capable de trouver assez de bons moments)

5 - En juillet, Alexis n'emménage pas tout de suite dans le 4 et demi, car il a un contrat à finir à Québec. Il décide tout de même de commencer graduellement à déménager ses choses. S'ensuivit une foule de beaux moments: l'arrivée de son four à micro-ondes, de son sofa, de sa cafetière, de son lecteur dvd, etc.

4 – Alexis possède une voiture.

3 – Une fois où Alexis était vraiment fauché, je l’ai accompagné au dépanneur afin qu’il s’achète un paquet de cigarettes à l’aide de nos bouteilles de bière vides et d’un paquet de 10 cents et de 5 cents. Un moment délicieux, surtout lorsque, devant le commis, je lui ai dit: “ Tsé j’en ai, moi, de l’argent. Si tu veux, je t’en prête ”

2 – Alexis fume, donc c’est lui qui déblaie le balcon.

1 – Alexis a l’habitude de se lever pas mal avant moi. Quand je me réveille, il y a toujours du café qui est prêt. Ça, c’est agréable !

Hum... je doute m’être convaincue, mais peut-être 2008 sera-t-elle une année plus reposante.

C’est donc avec la sérénité d’un moine boudhiste buzzé sur la caféine que je vous souhaite une charmante année 2008, de la santé, du succès dans vos études, un p’tit chum et/ou une p’tite blonde si vous avez le temps, etc.

P-S Je n’ai strictement JAMAIS utilisé l’expression «rapport» au cours de ma fin de session. Pure fabulation du coloc !

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