Mi-juin de l'année 2007. Lui se cherche un appartement; elle se cherche un coloc de toute urgence... Ils prennent la décision précipitée de vivre ensemble, sans savoir ce qui les attend l'un l'autre... Un choix qu'ils regrettent amèrement depuis. En fait, l'idée de faire un blogue à ce sujet a été le seul commun accord qu'ils ont pu avoir. En attendant donc impatiemment le 30 juin 2008...

samedi 8 mars 2008

Fouillis cérébral de samedi matin post-semaine de relâche

Ce titre, mauvais, témoigne de l'état de mon cerveau après une semaine de relâche: je n'ai plus aucune pensée structurée! C'est pourquoi je vous livre aujourd'hui un billet virevoltant d'un bord et de l'autre, tel les flocons de neiges que l'on n'est tellement plus surpris de voir. (Hum... rappelez-moi de ne plus tenter d'être poétique)

Parlant de flocons: y'en a marre de l'hiver! Mais vraiment, là. En plus des chichis de Mère Nature, je dois supporter ceux du coloc! Je vous avais déjà dit que le fait que monsieur ait une voiture me plaisait bien. Et bien, je retire mes propos! Avoir une voiture cet hiver, c'est littéralement avoir un boulet (mais un immense boulet, là) constamment attaché à la cheville. Bon, vous voyez, je comprend que ce n'est pas facile, mais si vous saviez comme je l'ai entendu se plaindre.

« Faut encore que j'aille déplacer mon char, tabarnak! »: s'ensuit un monologue sans fin sur le fait qu'il n'y a pas de place de parking avant 5 rues et blablabla.

« Ostie! J'ai encore pogné une contravention, câlisse »: s'ensuit un monologue sans fin sur sa situation financière précaire et sur les caves sans-coeurs qui donnent les contraventions et blablabla.

***Bip bip de remorqueuse qui se pointe dans la rue pour punir les contrevenant aux pancartes oranges***
« Merde! Vite, Émilie, sors sur le balcon pis cries-lui d'attendre pendant que je descends. VITE!!!! »: s'ensuit « Ostie! J'ai encore pogné une contravention, câlisse »: s'ensuit un monologue sans fin sur sa situation financière précaire et sur les caves sans-coeurs qui donnent les contraventions et blablabla.

Bref, on s'en sort jamais.

Et, vous ai-je dit que, pendant ma semaine de relâche, le coloc était également en congé, entre-deux contrats oblige. Oui, oui. Toute la semaine, en même temps que MA semaine de congé à MOI... pfff!

Ça a donc donné lieu à lui qui débarque en plein milieu d'un souper de fille, créant un malaise et nous forçant à changer nos sujets de conversations.

Il a aussi (par ennui, j'ose l'espérer) passé la semaine à me faire des jokes de vieilles pubs d'oeufs. Ça a débuté comme ça:

LUI: Qu'est-ce que tu manges?
MOI: Je me suis fait une omelette aux asperges.
LUI (autodialoguant): « Chérie, comment tu la fais déjà, ton omelette aux asperges? », « Ben, tu prends des oeufs, pis des asperges »

Bon, la première fois, c'est comique. Déjà, à partir de la deuxième fois, c'est vraiment moins drôle. Mais là, quand c'est à tous les repas qui contiennent des oeufs (et il y en avait beaucoup, Alexis avait acheté un gros carton d'oeufs), ça devient carrément désagréable.

Du petit déjeûner:

« Chérie, comment tu le fais ton oeuf tourné? » « Ben tu fais cuire un oeuf, pis tu le tournes »

Au souper:

« Chérie, comment tu le fais ton soufflé au 3 fromages, poivrons verts, champignons, thon, oignons, sel et poivre? » « Ben, tu prends des oeufs, 3 fromages, des poivrons verts, des champignons, du thon, des oignons, du sel et du poivre »

Et il rit autant à chaque fois. Il est grand temps que cette semaine finisse, croyez-moi! Vivement lundi!

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