Mi-juin de l'année 2007. Lui se cherche un appartement; elle se cherche un coloc de toute urgence... Ils prennent la décision précipitée de vivre ensemble, sans savoir ce qui les attend l'un l'autre... Un choix qu'ils regrettent amèrement depuis. En fait, l'idée de faire un blogue à ce sujet a été le seul commun accord qu'ils ont pu avoir. En attendant donc impatiemment le 30 juin 2008...

lundi 18 février 2008

Appartement espresso

Notre propriétaire est plus souriant ces jours-ci. Comme si le fait de savoir qu’au moins un de nous deux quittait le 4 et demi le réjouissait. La semaine passée, il a même démontré sa joie en nous offrant du café de son petit commerce. Comme ça, par simple bonté.

Je l’ai remercié quand je l’ai vu hier et je lui ai dit que j’avais bien apprécié. C’était sincère en plus, alors ça lui a fait plaisir.

«Aussitôt que tu en veux d’autre, tu viens cogner à ma porte», m’a-t-il dit. Et selon le ton qu’il a utilisé, je comprends qu’il ne veut rien me vendre mais qu’il s’agit bien d’un cadeau. Je trouve ça presque dommage d’avoir réussi à tisser d’aussi bons liens avec notre proprio et de devoir quitter quand même. À propos, j’ai commencé à lire les petites annonces pour me trouver un autre logement.

Et puisque de toute évidence Émilie ne fait aucun effort pour se trouver un autre colocataire, je lance l’appel à tous. Ma chambre sera libre le 1er juillet prochain.

Si vous êtes à la recherche d’un endroit où rester, où la vaisselle est rarement faite, où la poussière s’accumule pendant des semaines, où vous n’aurez jamais vraiment su quand passe le camion du recyclage, j’ai quelque chose pour vous. À 750$ par mois, chauffé, caféiné.

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